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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:27

Premier roman deMaupassant (1883). Naturalisme et pessimisme. Une antihéroïne - épouse trahie, mère possessive et larmoyante - à l'humble idéalisme, et que Maupassant traite avec ce mélange de misogynie et de compassion qui lui est propre. Un jour vous prenez ce livre qui traine dans la bibliothèque de vos parents....et il devient un livre culte, de ces livres qui vous aaccompagnent toute une Vie..Ce roman de Guy de Maupassant a été publié en feuilleton à Paris en février et mars 1883. Il a été publié en volume la même année. Maupassant... Arrivée aux Peuples. Jeanne goûte avec son père la joie de redécouvrir le château de son enfance. Elle passe sa première nuit, à la fenêtre de sa chambre, à rêver au clair de lune. :

Une vie d’ insouciance et de liberté commence. Jeanne passe ses journées à lire, à rêver et à goûter aux joies de la nature. Un soir, un pêcheur travaillant pour le baron propose à Jeanne et à Julien une promenade en mer jusqu’à Etretat. Pour la première fois, Jeanne et le vicomte échangent des propos intimes. Le soir,Jeanne repense à cette journée et aux sensations nouvelles qu’elle a connues au contact du vicomte. Elle se prend à rêver au jeune homme. Jeanne et le vicomte de Lamare en sont le parrain et la marraine. Jeanne, très émue,abandonne sa main dans celle du jeune homme. : Le père de Jeanne lui annonce que levicomte lui a demandé sa main. La nuit de noces offre à Jeanne ses premières désillusions. Jeanne, elle, médite seule, choquée et désenchantée. Lors d’une promenade en montagne, charmée par l’ardeur du climat méditerranéen,Jeanne découvre l’amour physique et «connaît la révélation du plaisir des sens». Jeanne demande à Julien l’argent que sa mère lui a donné. Jeanne est contrariée par cette attitude mesquine et inquiétante. : Retour aux Peuples. La vie deJeanne est monotone. : Jeanne et Julien vivent maintenant seuls aux Peuples. Jeanne tente de se confier à eux car ils la croient victime de sonimagination. L’abbé Picot tente d’apaiser la situation et de réconcilier les époux. Un après-midi Julien et Jeanne reçoivent la visite des Fourville, unefamille de la noblesse locale. Jeanne sympathise avec la jeune femme. Déçue par le mariage Jeanne reporte toute son affection sur son fils et éprouve pour lui un amour excessif. En contrepartie d’une dot de 20 000 F, un paysan débrouillard, Désiré Lecoq, accepte d’épouser Rosalie et de prendre en charge son enfant.Les parents de Jeanne viennent passer quelques jours auxPeuples. De peur que son père ne trouve cette correspondance compromettante,Jeanne brûle ces lettres. Jeanne a très peur de perdre son fils et de se retrouver seule. Jeanne tombe enceinte et attend son second enfant. En vain. Un autre jour, M. deFourville vient aux Peuples, très troublé, et demande sa femme. Gilberte etJulien sont tués. Paul, sa seule consolation, grandit , aimé et couvé de tous. Jeannese retrouve seule. : Jeanne a pardonné àRosalie. Ruinée, Jeanne est contrainte de vendre le château des Peuples. : Jeanne tente vainementde revoir son fils. La réponse de son fils la blesse . Il lui annonce sonmariage avec une créature que Jeanne n’a jamais estimée. En vain. : Jeanne se cloître danssa solitude et ressasse éternellement et vainement ses vieux souvenirs. Jeanneest folle de joie. Elle revoit le château de son enfance et goûte" avec délice les souvenirs qui lui reviennent". Rosalieva la chercher à Paris et la ramène chez Jeanne.

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:19

C'est un extrait interactif que je vous suggère pour voir Jusqu'à quelle limite l'être humain peut- il résister devant une mer déchaînée ? On a beau être capitaine de bord d'un navire à vapeur, bien expérimenté, ayant sillonné tous les océans , on reste tout petit devant une nature enragée. Vivons avec Mac Whirr Commandant du Nan Shan , son expérience d'une traversée qui aurait pu être la dernière de sa carrière .
Qu'auriez fait à sa place quand vous constatez subitement une chute libre du baromètre et que vous voyez se cumuler une montagne de nuages noirs annonçant un ouragan ravageur?
Vous auriez certainement décidé de changer de cap .Mac Whirr vous répondrait que c'est la décision la plus absurde .Le bon sens veut que le navire affronte la tempête de plein fouet.
Alors imaginez vous au cœur d'une tornade , ou ciel et mer s'imbriquent en une seule nappe noire .et ou le bateau à vapeur devient comme une plume légère à la merci des lames déferlantes qui rasent tout sur leur parcours. Vous ne voyez rien, vous n'entendez que les fracas des objets vous ne goûtez que l'eau salée de la mer qui veut à chaque moment vous emporter dans le large en tourbillons, vous ne sentez que les puanteurs d'un navire qui déverse toutes ses saletés.
Le doute de ne jamais vous en sortir vous envahit et vous laisse immobile corps et pensée. On est comme un condamné à mort qui attend l'exécution de la sentence et qui revit en un clin d'œil sa vie depuis son enfance jusqu'à cet instant fatidique,et quand vous etes complétement désespéré, vous apercevez une étoile qui scintille dans le ciel , vous vous sentez renaitre et vous pensez déjà à la lettre que vous allez envoyez à vos chers au prochain port.



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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 23:11

LA SONATE A KREUZER ( 1891 )

COLLECTION : GRANDS ECRIVAINS ( 1985 )

CHOISI PAR :ACADEMIE GONCOURT

Avant propos :

Nous, lecteurs du troisième millénaire, en reprenant une Œuvre publiée depuis plus d’un siècle, nous ne devons pas nous étonner qu’elle reste toujours d’actualité, malgré les progrès réalisés dans tous les domaines,la nature de l’être humain,ses sentiments,son amour,sa haine,son désarroi et son délire n’ont pas changé N’existe -t-il pas encore de nos jours les mêmes crimes passionnels,les mêmes drames conjugaux tels ceux racontés par Tolstoï ? Extrait : C’est par un printemps russe que le train file depuis deux jours .Les voyageurs s’habituent l’un à l’autre et entament entre eux un dialogue creux et oisif la plupart du temps,mais qui ne manque pas d’intérêt st de vivacité dès qu’on parle d’amour charnel ou spirituel,de la condition de la femme à émanciper pour les uns,alors que d’autres que son statut qui va avec sa nature est de rester subordonnée à l’homme,en tant qu'épouse fidèle,loyale,à son service ,garante de la reproduction de l'espèce humaine,tel qu'admis par la religion et la société Les voyageurs, anonymes, montent et descendent d'une station à l'autre .Un seul voyageur décline son identité .Il s'appelle Pozdnychev. Son confident pendant le voyage est un avocat (le narrateur). Pozdnychev s'accapare de plus en plus de la parole pour entrer dans un long monologue dévoilant les secrets d'un personnage tantôt bon vivant,clairvoyant,défendant les bonnes causes telle l'émancipation de la femme,la considérant l'égale de l'homme ,la comblant d'amour chaste et pur et lui restant fidèle à la vie.Discours presque parfait, s'il nétait pas tantôt contredit par des idées extravagantes,folles et délirantes en précisant que l'émancipation de la femme ne signifie pas qu'elle se dérobe de ses obligation conjugales et maternelles envers son mari et ses enfants. Son devoir est de satisfaire les désirs sexuels de son conjoint et le servir loyalement jusqu'à la mort.Son délire lepousse jusqu'à souhaiter l'extinction de l'humanité qui s'est écarté du droit chemin de ses idéaux religieux et humains… Evoquant son enfance,Pozdnychev nous confie qu'il est issu d'une famille bourgeoise.. Bien nourri, bien adulé, bien éduqué,il n'a manqué de rien. Et comme les adolescents de sa classe,il lui était permis de jouir de tous les plaisirs de la vie,y compris la débauche Il y était même encouragé par ses parents et les vénérables médecins qui considéraient les relations sexuelles précoces bonnes pour la santé. Les religieux y voyaient une préparation à la vie conjugale et les politiques l'instituaient en autorisant l'ouverture des maisons de tolérance sous la surveillance médicale pour veiller à la santé de tous. Pozdynchev, comme tous les jeunes de son époque, ayant assez de la débauche avec la bénédiction de son entourage, ,il décide de mettre fin à son célibat. et choisir son partenaire pour le bon et pour le pire jusqu'ils soient séparés par la mort. Après de longues recherches,il succombe aux charmes d'une jeune fille qui va rester anonyme et qu'on ne recconnaîtra qu'à travers ses parures,sa beauté,sa féminité et sa coquetterie Tout présageait une vie conjugale heureuse et harmonieuse. Loin de là, ce bonheur et cette harmonie n'ont pu résister au-delà de la lune de miel (autre duperie de la société).Les querelles ont vite éclaté et deviennent de plus en plus fréquentes et violentes, ,il décide de mettre fin à son célibat,après avoir satisfait installant entre eux une haine grandissante et profonde,envenimant la vie du couple,à tel point que la femme,complètement déprimée, tente de mettre fin à sa vie à deux reorises,et que Pozdnychev projette sérieusement de la tuer. <="" strong=""> Convoqué pour siéger à une session syndicale à Moscou,envahi par ses doutes et traumatisé par ses soupçons,il anticipe son retour et, dramatique coïncidence ou diabolique rencontre préméditée, il trouve son rival chez lui,dînant tête à tête avec sa femme .Plus de doute. Son honneur est bafoué au su et au vu de ses cinq enfants et de ses valets. Sa colère,sa haine ne lui laissent aucun moment de répit ou de réflexion .Couteau à la main,il poignarde sa femme jusqu'à la mort alors que son amant a pu s'enfuir. Ce n'est que devant son cercueil qu'il commence à se demander si sa femme l'avait bien trompée ou c'était sa haine qui l'avait poussé à la tuer comme il l'avait projeté.

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